Médium et auteure spirituelle, Julie Sina partage son éveil, ses expériences avec l’invisible et sa rencontre bouleversante avec la Source lors d’une anesthésie générale.
Dans cet entretien, elle décrit sa découverte de l’invisible et dévoile une expérience spirituelle intense vécue récemment, lors d’une anesthésie générale.
L’amour inconditionnel
Question : Julie, vos lecteurs ressentent dans vos livres une connexion très profonde avec l’invisible. D’où vient cette ouverture spirituelle ?
Julie Sina : J’ai grandi dans une famille et une culture très matérialistes, loin de toute forme de spiritualité. Pourtant, enfant, je ressentais déjà l’amour inconditionnel comme une présence réelle. Je percevais autour de moi des présences bienveillantes, une lumière douce et aimante que je ne pouvais pas expliquer.
Mais dans le contexte dans lequel je vivais, ces perceptions n’avaient pas leur place. Alors, j’ai appris à les taire, à brider cette part essentielle de moi qui, pourtant, ne cessait de m’appeler.
Je savais, sans pouvoir le prouver, qu’il existait autre chose — un monde invisible, fait d’amour et d’unité.
Un éveil par étapes
Q. : Comment cette sensibilité s’est-elle transformée, au fil du temps, en véritable éveil spirituel ?
Julie : L’éveil s’est fait lentement, comme une mémoire qui remonte à la surface. Les signes, les rêves et les synchronicités se sont intensifiés, jusqu’à devenir trop évidents pour être ignorés.
Et puis il y a eu un moment décisif : le décès de mon père. Cette nuit-là, il est venu me parler. C’est lui qui m’a appris sa mort. Je l’ai entendu, clairement, avec toute la paix et tout l’amour que peut porter une âme libérée. Je ne savais pas encore, dans le monde physique, qu’il venait de partir, mais au fond de moi, tout s’est aligné.
Cet instant a bouleversé ma vie. J’ai compris que la conscience ne s’éteint jamais, que la mort n’existe pas vraiment, et que l’amour est le lien éternel entre tous les mondes.
La confiance naît du coeur
Q. : Que vous a appris cette expérience avec votre père ?
Julie : A faire confiance. Jusqu’alors, je doutais souvent de ce que je percevais. Après cette nuit, le doute a été remplacé par l’amour et la confiance. J’ai compris que la communication avec l’invisible est naturelle, et qu’elle naît du cœur, non de l’esprit.
Ce fut pour moi une libération et le début d’une foi vivante — non pas apprise, mais ressentie.
Écrire pour ouvrir des ponts
Q. : Est-ce à ce moment-là que vous avez commencé à écrire vos livres ?
Julie : Oui. L’écriture m’accompagnait depuis toujours, mais à partir de là, elle a pris une autre dimension. Elle est devenue un canal, un prolongement de la guidance.
À travers les mots, je pouvais partager ces expériences, offrir des ponts entre le visible et l’invisible, entre l’humain et sa conscience supérieure. Chaque livre est une empreinte de ce voyage intérieur, une invitation à se souvenir de notre propre lumière.
La fusion avec le Tout et l’amour infini
Q. : Vous avez récemment vécu une expérience spirituelle très intense, lors d’une anesthésie générale. Pouvez-vous nous la raconter ?
Julie : Oui… c’est une expérience que je porte encore dans tout mon être. Lors de cette anesthésie, ma conscience s’est ouverte d’une manière totale. Il n’y avait plus ni de « je », ni de séparation, ni de souffrance ou de peur.
Je me suis vue comme une étoile pulsante, vibrante, reliée à tout. Je sentais la vie circuler à travers moi, à travers chaque étoile, chaque souffle, chaque particule de l’univers.
Tout était Un.
Et ce qui dominait, c’était un amour infini, un bien-être d’une intensité indescriptible. Un amour si vaste, si pur, qu’il dépasse tout ce que nous connaissons ici sur Terre.
C’était la Source, la fusion avec le Tout.
Un retour difficile
Q. : Comment s’est passé votre retour après une telle expérience ?
Julie : Le retour a été difficile. Il n’a pas été aisé de me réveiller de l’anesthésie, comme si une partie de moi refusait de quitter cet état d’unité. Les jours suivants, j’ai eu du mal à revenir pleinement dans la matière. Tout semblait dense, étriqué, limité. Il m’a fallu une période d’ajustement pour réapprendre à habiter mon corps, à retrouver mes repères terrestres.
Normalement, le voile de l’oubli nous protège : il efface le souvenir de ces plans de lumière pour que la vie humaine puisse se poursuivre. Mais cette fois, le souvenir est resté vif, brûlant. Je n’aspirais qu’à une chose : retrouver cet état d’apothéose, cette union parfaite.
Et pourtant, j’aime profondément ma vie, mes proches, la Terre. Je sais que je suis ici pour une raison, que j’ai encore beaucoup à accomplir.
L’amour et la nature pour ancrage
Ce qui m’a aidée à revenir, c’est l’ancrage : marcher dans la nature, respirer, sentir, être dans le corps. Et surtout, l’amour — celui que je perçois dans chaque regard, chaque arbre, chaque souffle de vent. C’est la même lumière, la même vibration, simplement incarnée dans la matière.
Q. : Que retenez-vous aujourd’hui de tout cela ?
Julie : Que tout est amour et que rien n’est séparé. L’éveil n’est pas une ascension vers un ailleurs, mais un retour à la conscience de ce que nous sommes déjà. Nous sommes des âmes venues expérimenter la densité pour y ramener la lumière. Et plus nous nous souvenons de notre essence, plus la vie devient claire, simple et alignée.
Nous sommes tous des rayons de la Lumière
Q. : Quel message souhaitez-vous transmettre à travers vos livres et le récit de vos expériences ?
Julie : Que chacun porte la même lumière, la même vibration originelle. Nous sommes des fragments conscients du Tout, venus rappeler à la Terre son propre éclat. L’amour est la clé, la voie et la destination.
Et plus que jamais, dans un monde en déséquilibre, en quête de sens et d’unité, il est temps de se souvenir.
Se souvenir de qui nous sommes vraiment.
Se souvenir de la lumière que nous portons.
Car c’est en nous souvenant que nous pourrons transformer ce monde — non par la peur ou la lutte, mais par la conscience et l’amour.
Pour en savoir plus sur Julie Sina et découvrir son travail et ses livres, je vous invite à explorer son site internet.

